
L’immobilier commercial au Canada en 2025-26 selon le directeur financier de Skyline
Wayne Byrd, directeur financier de Skyline, parle de l’avenir du secteur immobilier commercial au Canada dans la série Leadership estival 2025 de Connect Canada CRE.
[Guelph (Ontario) – Le 17 août 2025]
Qu’est-ce que le secteur immobilier commercial au Canada réserve aux investisseurs pour le reste de 2025 et en 2026? Quelles catégories d’actifs devraient inscrire de bons résultats? À quoi ressembleront les investissements étrangers au Canada?
Wayne Byrd, directeur financier de Skyline, donne son point de vue sur l’avenir, les possibilités et les tendances émergentes du secteur immobilier commercial au Canada dans le cadre de la série Leadership estival 2025 de Connect Canada CRE.
Connect Canada CRE : Selon vous, à quoi ressemblera le secteur immobilier commercial au Canada pour le reste de 2025 et en 2026?
W.B. : La réponse dépend de la catégorie d’actif, mais de façon générale, nous continuons d’avoir confiance dans les données fondamentales à long terme pour les segments d’activité de Skyline, à savoir les habitations multifamiliales, les immeubles industriels et les commerces de première nécessité.
Du côté des habitations multifamiliales, force est de constater que certains segments, dont les copropriétés en milieu urbain, sont aux prises avec une offre excédentaire dans certaines régions métropolitaines. Cependant, la dynamique de l’offre et de la demande continue d’évoluer selon l’état de l’économie locale, la réglementation sur le zonage et la croissance démographique. Même si l’accessibilité à la propriété est en voie d’amélioration, le fossé demeure trop important pour peser sur le marché du logement locatif. Dans l’ensemble, je crois que ce marché se rééquilibrera graduellement et que les prix se stabiliseront, après avoir connu une croissance démesurée pendant plusieurs années sous l’effet de l’explosion de la population et des limites de l’offre de logements.
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Connect Canada CRE : À votre avis, quelles sont les catégories d’actifs qui brilleront le plus et pourquoi?
W.B. : Je crois que les commerces de première nécessité sont bien placés pour briller dans un avenir rapproché.
Il existe encore quelques mythes, mais ils sont souvent associés aux centres commerciaux intérieurs ou aux détaillants traditionnels comme la Compagnie de la Baie d’Hudson. En revanche, les commerces de première nécessité continuent de produire d’excellents résultats d’exploitation. La pandémie a réaffirmé toute la valeur qu’apportent les commerces de première nécessité ayant pignon sur rue, tout particulièrement dans les catégories de l’alimentation, des soins de santé et de la restauration rapide. De plus, elle a fortement ralenti la construction de nouveaux commerces de détail, et encore aujourd’hui, le secteur essaie de rattraper le retard. C’est ce qui donne une dynamique favorable entre l’offre et la demande. Il y a plus de locataires à la recherche des locaux de qualité qu’il n’y a d’espaces à louer, ce qui favorise la croissance soutenue des locations et maintient les taux d’occupation à des niveaux élevés
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Quelle est votre vision des investissements étrangers au Canada pour les 6 à 12 prochains mois?
W.B. : Je suis plutôt optimiste quant à la capacité du Canada à attirer des capitaux étrangers dans un avenir prévisible, tout particulièrement dans les secteurs productifs de revenus comme les immeubles à logements multiples, industriels et de commerce de détail.
À l’échelle mondiale, le Canada est encore vu comme un marché résilient et demeure une destination de choix pour les capitaux à déployer. C’est ce qui ressort du FDI Confidence Index de Kearney pour 2025, qui place le Canada au deuxième rang des pays les plus attirants pour les investissements directs étrangers. Cet attrait découle principalement de notre stabilité politique, de la solidité de notre cadre juridique et de la fiabilité des rendements des actifs primaires du secteur immobilier.